— Virginie Saint-Faust (@vsaintfaust) 15 mars 2018
Euh....comment dire ? Cet endroit est à l'intérieur du parc. Par contre, si effectivement il s'agit de l'emplacement choisi, on peut d'attendre à une restructuration complète de l'entrée principale du parc. Entre l'Arena qui devrait prendre en plein milieu des parkings et le simulateur de chute libre juste après l'entrée du parc, il va falloir réaménager tout ça ! (Peut être enfin une VRAIE entrée avec une VRAIE architecture pour le futuro ? Ou peut-être que je m'enflamme tout simplement )
Ça y est, Rodolphe Bouin a été officiellement nommé nouveau président du directoire du Futuroscope lors du conseil de surveillance qui s'est tenu ce mercredi 14 mars. Il entre donc en fonction à partir du 1er avril 2018. Dominique Hummel ne quitte pas totalement le Parc, puisqu'il entre au conseil de surveillance.
Rodolphe Bouin nommé président du directoire du Futuroscope
L'actuel directeur général adjoint du parc prendra ses fonctions de président du directoire au mois d'avril. Stratégie de développement, gouvernance: il explique ses priorités.
Rodolphe Bouin: « Les attentes des visiteurs ont évolué. Il y a une appétence plus forte pour les sensations et le ludique ». adefaye
C'est désormais officiel. Le conseil de surveillance du Futuroscope a nommé hier matin Rodolphe Bouin président du directoire de la société d'exploitation du parc. Il succédera le 1 avril à Dominique Hummel.
Diplômé de l'IAE de Poitiers, Rodolphe Bouin a occupé des postes clés du parc avant d'en devenir le directeur général adjoint, voici trois ans. « J'ai fait toute ma carrière au Futuroscope », résume-t-il. Recruté à l'aube des années deux mille, il a été l'un des acteurs du plan de départ volontaire et d'externalisation mis en place lors de la restructuration du parc: « Ma première mission en tant que cadre a été d'accompagner ce changement ». Il a ensuite géré les boutiques: « Une petite entreprise dans l'entreprise, avec 50 équivalents temps pleins. Une très bonne école ». Puis il est devenu directeur de l'organisation et des ressources humaines avant d'être nommé directeur d'exploitation. Autant de fonctions où il a été au coeur des mutations conduisant de la consommation d'attractions au concept d'expérience globale.
Au coeur des mutations
« Le coeur du réacteur, ça reste les attractions, mais faut raisonner client d'un bout à l'autre de la chaîne. Depuis quatre à cinq ans, on investit au-delà des pavillons. C'est quelque chose qu'on va densifier », explique-t-il: « Le secteur des parcs d'attraction est en croissance. Il répond à un besoin: se ressourcer, rompre avec le quotidien, se retrouver. C'est une très bonne nouvelle. De plus en plus, notre vocation est de faire en sorte que chaque visiteur qui vient en famille ou entre amis puisse partager des choses. » Des pistes? « Les attentes des visiteurs ont évolué. Il y a une appétence plus forte pour la sensation et le ludique ». Pas question, pour autant de sacrifier ce qui fait l'ADN du Futuroscope depuis l'orgine: « Il faut que l'expérience, si elle est ludique, soit malgré tout intelligente ». Ainsi la Mission Kepler, dont l'inauguration est programmée fin 2019, ne sera-t-elle pas un simple rollercoaster mais s'inspirera-t-elle des voyages dans l'espace. Cette future attraction est un élément majeur d'un plan d'investissement de 67 millions d'euros d'ici 2022. Objectif: tenir le cap des 2 millions de visiteurs annuels et préparer le développement du parc en accroissant sa capacité d'accueil et son attractivité. Nouveaux pavillons, offre complémentaire à côté du parc... Rien n'est encore acté. Mais Rodolphe Bouin planche déjà sur « une vision à dix ans » avec son équipe et le concours de la Compagnie des Alpes. Equipe... Pour cet amateur de rugby attaché à la performance, à l'engagement et au collectif, c'est un des maîtres mots: « L'humain, c'est très fort, au Futuroscope. »
Alain Defaye
Suite à cela, une grande réception a été tenu ce mercredi après-midi en l'honneur de Dominique Hummel, en présence de quasiment tous les élus et anciens élus, partenaires et collaborateurs du parc qui lui ont rendu hommage, et nous étions également quelques passionnés à y assister. Le tout suivi de nombreux cadeaux et un petit concert de rock avec le Futuro's Band, un ancien groupe de rock interne du parc qui s'est reformé pour l'occasion … avec monsieur Hummel himself à la guitare électrique, une ses grandes passions !
Nous saluons aujourd'hui @Dom_Hummel qui s'apprête à quitter la présidence du #Futuroscope. Après 15 ans et demi passés à sa tête, il laissera sa place à Rodolphe Bouin. pic.twitter.com/kiO0Sb0n87
— Le Forum du Futuroscope (@LeForumduFuturo) 14 mars 2018
Croire pour faire croire, la devise de Dominique Hummel, a marqué son passage salué par de nombreuses personnalités.
Dernières heures, devoir et honneur, destin d'honneur... Les initiales de Dominique Hummel n'ont pas manqué d'inspirer les hommages qui se sont succédé lors de son pot de départ, hier, au Futuroscope. Les quinze années passées à la barre du célèbre parc poitevin « ont passé sans faire de bruit mais ont été un privilège », selon les mots de son président.
Un capitaine et son navire
« Nous sommes tous les héritiers de René Monory », lance, ému, Alain Fouché, sénateur de la Vienne, en direction de Dominique Hummel. Le « nous », les grands noms du département, réunis pour saluer « celui qui a ressuscité le Parc », quand il connaissait des heures sombres. C'était l'époque du Groupe Amaury venu sauvé le lieu « des mains d'un émir qui voulait en faire un parc pour son fils ». « Il lui aura fallu tout son talent de créateur, son sens de l'innovation et sa vision du futur pour donner au Futuroscope un second souffle », insiste l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Après 19.934 cafés consommés, 65 attractions, 22 millions de visiteurs depuis 2003 et 17 titres de récompense, le navire Futuroscope, battu par les flots, ne sombre pas. Du bâtonnier Jacques Grandon à la députée européenne Élisabeth Morin, de l'ancien président du Département Claude Bertaud au nouveau directeur du parc, Rodolphe Bouin, le mot d'ordre a la même simplicité que la casquette légendaire du chef d'entreprise: « Merci. » Les retombées économiques du Futuroscope sur le territoire (10.000 emplois) ont fait de l'homme qui le dirige un acteur essentiel de la politique régionale au « leadership et à l'énergie certaine » selon M. Raffarin. A ce titre, Dominique Marcel, président de la Compagnie des Alpes qui exploite le parc, a invité M. Hummel à siéger au conseil de surveillance du Futuroscope. Élisabeth Morin a ainsi souligné « son sens de la politique et son talent » qui ne pourront le conduire que « vers de nouvelles aventures ».
Henry Girard
Ah, et puis un fun fact pour ceux qui se demandaient : DH possède 19 casquettes
Quel plaisir d'avoir retrouvé les créations de Nicolas, et d'avoir pu échanger entre passionnés ce samedi au Cristal ! Plusieurs journalistes ont également visité l'expo, avec même un reportage sur France 3 Poitou-Charentes, excusez du peu !
Eh non, pas sûr pour Pâques ! L'ouverture au public est annoncée samedi 7 avril selon la page de l'attraction qui vient d'ouvrir sur le site officiel.
Précision pour l'accessibilité :
« Visiteurs en situation de handicap : Handicap moteur : des places sont réservées aux fauteuils en dehors du simulateur. Néanmoins, il est possible que la personne handicapée soit installée dans le simulateur par un de ses accompagnants. Nos équipes peuvent faciliter les accès mais, pour des raisons de sécurité, ne peuvent pas porter les personnes à mobilité réduite. Handicap auditif : attraction accessible Handicap mental : attraction non adaptée Handicap visuel : attraction non adaptée »
En attendant : une visite de Jean-Pierre Pernaut dans l'attraction, voici 2 photos du futur préshow où la Peugeot 208 est déjà installée :
À quelques jours du début de la saison 2018, je mets en jeu sur Twitter un exemplaire de « Voyage au cœur du Futuroscope », magazine hors-série de 100 pages consacré aux 30 ans du Parc paru en février dernier.
Pour participer : tous les détails dans ce tweet !
On vous fait gagner 1 exemplaire de « Voyage au cœur du #Futuroscope » ! Un magazine de 100 pages sur les 30 ans du Parc, signé @nrpoitiers@centre_presse
Interview de Thomas Pesquet, réalisée lors de sa venue au Futuroscope en novembre dernier :
Ses défauts, son attraction préférée au #Futuroscope et ses conseils pour devenir #astronaute… L'envoyé spatial @Thom_astro nous dit tout, et adresse un message aux visiteurs du Futuroscope !
Débat d'orientation budgétaires ce matin au Conseil départemental de la Vienne :
Parmi les projets abordés, le plan de développement 2018-2022 du Futuroscope.
Le plan est chiffré à 70,3 millions d'€ dont : – 64,3 M€ financés par le Futuroscope, – 6 M€ par le Département de la Vienne (1,5 M€) + SEM patrimoniale de la Vienne (4,5 M€ pour Mission Kepler)
2ème plan de développement du #Futuroscope dont le succès du 1er a été traduit par les 2 millions de visiteurs pour ses 30 ans. Le #Département86 et la #SemPat86 participeront à auteur de 6M€ sur la période 2018-2022. pic.twitter.com/4ZeNYT8oof
Le bilan du plan d'investissement 2014/2017 : 51,09 M€ par le Parc et 8 M€ par le département, donc 59 M€ au total (nb : chiffré 58 M€ en 2015)
Bilan investissements Parc du Futuroscope 2014/2017 : 8M € du #département86 et 51, 09 M€ du Parc. Plan de développement 2018/2022 : 1,5M€ du Département et 4,5 M€ de la SEML Patrimoniale de la Vienne pour 64,3 M€ qui seront financés par le Parc. C. Eidelstein pic.twitter.com/4iecx2qONH
Conférence et échange passionnant avec Thomas Pesquet ce soir !
Thomas Pesquet est arrivé sur le parc en début d'après-midi, a posé pour quelques photos sur la passerelle devant le Kinémax, avant de visiter quelques attractions marquantes du parc : Danse avec les Robots, La Machine à Voyager dans le temps, L'Extraordinaire Voyage.
Puis, une petite conférence de presse pour les journalistes pour l'annonce officielle du nouveau film inédit : « Dans la peau de Thomas Pesquet », film de 25 minutes coproduit par le Futuroscope et la 25ème Heure, réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff et Jurgen Hansen, en partenariat avec la Cité de l’Espace de Toulouse. Il sera diffusé dès la réouverture du Futuroscope le 10 février 2018, ainsi qu'à la Cité de l'Espace à Toulouse, et au Parc du Petit Prince en Alsace.
Dans un Kinémax plein à craquer, l'astronaute est venu présenter quelques minutes de ce prochain film (encore en cours de montage) dont il a en partie tourné les images à bord en 6K.
Il a ensuite commenté d'autres séquences résumant toute sa mission et son travail, de la préparation jusqu'au retour sur Terre, en passant par différentes expériences, les sorties extravéhiculaires, l'organisation de l'ISS et la vie à bord, les autres membres de la mission 50, le temps libre …
Avant d’intégrer l’ISS, ce sont des années de travail : stages de survie, études, apprentissage du russe entre autres ! @Thom_astro au @futuroscope
Les expériences à bord de l’ISS, c’est de la physique et beaucoup de biologie sur le corps humain : muscles et cerveau sont les premiers sujets d’étude ! @Thom_astro au @futuroscope
Plusieurs heures par jours sont consacrées à l’entretien de l’ISS mais aussi et surtout à l’entretien du corps des astronautes ! @Thom_astro au @futuroscope
Sortir de l’ISS se prépare longtemps à l’avance : le vide, les contraintes thermiques (entre - 100 et + 100 degrés) et les missions à préparer ! @Thom_astro au @futuroscope
Enfin, Thomas s'est livré au jeu des questions/réponses du public, des grands et pas mal d'enfants. J'ai pu moi-même poser une question à propos du vieillissement accéléré de l'organisme dans l'espace ; Thomas m'a répondu avoir quasiment tout récupéré depuis son retour sur Terre (masse musculaire, densité osseuse, système cardio-vasculaire), et n'a eu par chance aucune perte de vision (c'est souvent le cas pour les autres astronautes). La réversibilité des effets du vieillissement, gros sujet d'étude pour la médecine.
Bref, un moment un peu vite passé mais très intéressant, Thomas Pesquet a été comme à son habitude passionnant très pédagogue lors de cet échange. Beaucoup de dessins d'enfants, des peluches … Et un défi proposé : emmener ce Lapin Crétin sur Mars !